Noël en prison : « l’espoir de ne plus être seul »

Vendredi 24 décembre 2021

Avec
Aude Pégis
Laurent Rocheron

       L’un des premiers aumôniers était saint Vincent de Paul. Le premier aumônier qui entre en prison est Jésus lui-même. Il a été prisonnier.

À Noël nous contemplons Jésus qui s’est fait enfant. Nous contemplons la crèche, avec tout ce que qu’elle comporte de tendresse, de beauté et qui attendrit le cœur. Noël attendrit le cœur des prisonniers et de l’évêque aussi d’ailleurs. Les prisonniers attendrissent aussi le cœur de l’évêque. Jésus lui-même a été en prison et nous savons aujourd’hui qu’il était injustement condamné. Dieu est venu là avant nous. Dieu est venu rejoindre le cœur des prisonniers, des gens détenus, quels que soient leurs misères, leurs drames. Physiquement aussi d’ailleurs.

Noël à la prison sans décorum est particulièrement touchant, c’est Noël dans sa simplicité extrême. C’est différent de la beauté de la cathédrale. Les prisonniers nous obligent à la vérité même si eux ne la racontent pas toujours. Il faut bien qu’ils tiennent ! Tous disent qu’ils sont surpris d’apprendre que malgré ce qu’ils ont fait ils sont aimables. C’est la question de toute l’humanité, c’est la nôtre, à chacun. Ils sont aimables, ils méritent la miséricorde de Dieu comme chacun de nous. C’est une grâce de Dieu pour tous.
C’est Jésus que nous rencontrons là et ailleurs. Notre rapport à la misère humaine, au drame humain, à la méchanceté, à la violence est comme désarmé quand on s’approche d’eux. Parce que nous avons avant tout, devant nous, des êtres humains qui ont des sentiments, une famille, des êtres humains qui aiment les fleurs et les chocolats… Des gens normaux.

C’est une grande joie de pouvoir célébrer Noël avec eux. Merci à ceux qui assurent ce service et si la providence vous permet d’entrer dans ces lieux, laissez-vous atteindre.

Aude Pégis, Mgr Le Saux, Laurent Rocheron et Axelle de Feraudy
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Comment vivre une maladie longue avec le Seigneur ?

Vendredi 17 décembre 2021

Avec
Anne Pierre
Sophie Gagé
Martin Bouygues

Je suis fasciné, depuis très longtemps, par le fait que Dieu sauve le monde, et qu’Il ne le fait pas par la manifestation de la puissance. Nous rêvons que Dieu agisse avec puissance et qu’on règle tous les problèmes en mettant tous les méchants dehors.
Mais le point de basculement de l’histoire de l’humanité, nous le croyons en tant que chrétien, c’est l’incarnation. Il n’y pas plus fragile qu’un enfant qui est la dépendance même. Le condamné à mort sur la croix est traversé par la souffrance physique mais aussi l’angoisse. C’est un acte de confiance total en son père. Dieu sauve le monde par un acte de confiance absolue.

Alors qu’Il ne voit plus, qu’Il ne sent plus, Il dit pourquoi m’as-tu abandonné ? Tant de gens sont traversés par ce terrible sentiment.
Dans nos propres vies, nous pouvons tous être confrontés à un sentiment d’impossibilité. C’est peut-être là, j’en suis même persuadé, que Dieu nous attend. C’est peut-être là que nous sommes vraiment féconds, en contemplant le Christ.

J’ai en mémoire la parabole du bon samaritain bien connue. Il y a deux interprétations qui sont justes. Le bon samaritain c’est Jésus. L’homme blessé sur le bord de la route c’est tout homme blessé dans sa chair. C’est aussi l’humanité. Dieu s’approche pour soigner, prendre sur Lui cet homme.
Puis il y a une autre interprétation des pères de l’Eglise : l’homme blessé sur le bord du chemin est le Christ lui-même. Saint Jean-Paul II dit qu’il y a tant de gens qui, parce qu’ils s’approchent de ceux qui souffrent, s’approchent du Christ sans même le savoir.

Nous ne pouvons aborder ces questions qu’avec délicatesse, avec un extrême silence. À Noël j’aimerais parfois qu’il y ait de l’espace pour le silence.

Qu’en cette période de l’Avent et de Noël nous nous laissions approcher dans nos propres fragilités et que nous nous approchions de ceux que Dieu met sur notre route.
Mystérieusement c’est notre joie, c’est la joie même de Dieu et c’est la joie de nos frères.

C’est peut-être ça la vraie joie de Noël. Laissons-nous atteindre…

Mgr Yves Le Saux

Mgr Le Saux, Anne Pierre, Sophie Gagé, Martin Bouygues et Axelle de Feraudy
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La nouvelle traduction du missel Romain

Vendredi 10 décembre 2021

Avec
père Geoffroy Kemlin
Marie Pitette
père François Cléret

Depuis dimanche 28 novembre 2021

Cette nouvelle traduction arrive au bon moment parce qu’elle peut être une chance, une occasion pour les prêtres comme pour les fidèles de se réapproprier ou d’approfondir la compréhension de ce qu’est la prière de l’Eglise et de ce qu’est l’eucharistie.

Aujourd’hui il y a une tentation de grande subjectivité.
Nous recevons la prière de l’Eglise. Les fidèles sont en droit, le dimanche pendant la messe, de participer à cette prière qui n’est pas celle de la sensibilité du prêtre ou la sensibilité de telle ou telle communauté.

Le nouveau texte m’oblige à me rendre compte des petits automatismes qui mérite d’être revus car je veux être fidèle à la traduction telle qu’elle m’est donnée aujourd’hui. Ça me convie à une attention plus précise et donc à reprendre la mesure du mystère que je célèbre tous les jours.

Certains choix de traduction amplifient ou permettent une compréhension plus large.
À un moment de la communion, dans le texte précédent, nous étions invités au repas du Seigneur et là nous avons repris la traduction complète qui est « le repas des noces de l’Agneau ». Nous mettons en lumière la dimension eschatologique de l’eucharistie qui a toujours été présente. Nous avons toujours besoin de grandir dans notre compréhension du mystère. La traduction va nous y aider.

Pendant la période Covid, nous ne pouvions pas toujours avoir accès à l’eucharistie, ce qui a parfois révélé une compréhension réductrice de l’eucharistie. Nous avons besoin de nous approprier à nouveau tous ensemble ce qu’est l’eucharistie. Cette nouvelle traduction peut être l’occasion de catéchèse nouvelle pour tous, même pour le prêtre !

Je me réjouis qu’elle arrive aujourd’hui en France et j’invite chacun à faire l’effort de s’interroger pourquoi l’Eglise a fait le choix de tel mot plutôt que tel autre. Il s’agit de notre foi commune, accueillons-la comme un cadeau.

Mgr Yves Le Saux

Mgr Le Saux, Marie Pitette, père François Cléret, père Geoffroy Kemlin
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Le denier de l’Eglise en vérité

Vendredi 3 décembre 2021

Avec
Bruno de Labarthe
Thierry Houdard
Damien et Aurore Bourgeois

Décembre, le mois de la générosité

Merci à toutes les personnes qui, depuis des années, de manière fidèle, permettent que la mission de l’Eglise soit remplie.
Le mot denier peut être compliqué à comprendre mais c’est tout simplement donner une part de son argent pour la vie de l’Eglise.

Il y a un mythe de penser que l’Eglise est riche. Nous ne vivons en France que des dons des fidèles.
C’est une dépendance de la Providence et c’est bien ainsi.

L’Eglise ne peut vivre sans l’aide précieuse de tous ! Le mois de décembre est le mois la générosité, d’avance merci !

Lisez l’article  le denier en vérité  signé de notre économe, Bruno de Labarthe ; Vous y trouverez un point de situation à début décembre 2021.

Mgr Le Saux, Damien et Aurore Bourgeois, Thierry Houdard et Bruno de Labarthe
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Qu’est-ce que le temps de l’Avent ?

Vendredi 26 novembre 2021

Avec
le père Grégoire Cador
Mariame Binaté

Dimanche 28 novembre, premier jour de l’Avent

« Le chrétien vit dans le monde comme citoyen du ciel » Epître à Diognète

Le temps de l’Avent ce n’est pas seulement l’anniversaire de la naissance de Jésus à Noël mais c’est de se mettre dans une disposition de désir de la venue du Seigneur dans sa Gloire ! C’est cela l’eschatologie.

Notre vie chrétienne est tendue vers ce que dit le credo « nous croyons à la venue glorieuse du Seigneur »

Dans chaque Eucharistie nous proclamons la venue glorieuse du Seigneur.

Nous sommes tendus vers un avenir.
Nous sommes dans un temps entre l’incarnation du Seigneur à Noël, sa mort et sa résurrection pour libérer le monde du mal et du péché et le temps de l’achèvement dont la date nous échappe.

Aujourd’hui nous avons à vivre de la joie du Salut, tendue vers un avenir dont le dernier mot est celui de Dieu sur l’humanité.
Nous vivons dans l’espérance de cet achèvement dès maintenant, qui se manifestera par la miséricorde de Dieu.

Les Pères de l’Eglise parlent de trois venues du Seigneur :

  • Celle que nous fêtons à Noël
  • Celle que nous attendons
  • Celle aujourd’hui dans nos vies à travers sa Parole, nos frères, l’attention aux plus pauvres

Qu’avec l’Avent nous ravivions notre désir du ciel c’est-à-dire la dimension eschatologique de notre foi en laissant le mystère de Dieu et sa beauté nous visiter.

Mgr Le Saux, Mariame Binaté et le père Grégoire Cador
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Entrée dans l’Avent avec la pastorale des migrants – samedi 27 novembre 2021

Attention changement de programme

11 h 30 : Messe – Eglise St Martin

12 h30 : Pique-Nique – Collège Sacré – Coeur

13 h 30 : Partage avec des séminaristes

14 h 30 : Temps d’échange et de louange avec les élèves du Sacré Coeur

16 heures : Fin de la journée

Tram T1 et T2 arrêt St Martin T1 arrêt Pontlieue (Collège Sacré Cœur – rue des sapins)

Journée mondiale des pauvres

Dimanche 14 novembre 2021

Avec
Monique Boucher
Monique Templon
Michel Landelle

« Des pauvres vous en aurez toujours avez vous« 
Pour cette 5ème journée mondiale le pape François a choisi de partir de l’évangile de Marc

      Mgr Le Saux nous rappelle l’histoire du diacre Laurent, mort martyr : Alors qu’il était en quelques sortes, l’économe du pape de l’époque, on lui demande de rapporter les trésors financiers de l’Église. Il a rassemblé tous les pauvres de Rome qui le servait et leur a dit : « Voilà le trésor de l’Église ».

L’intention du pape, en proposant ce dimanche pour les pauvres, n’est pas de s’en préoccuper une seule journée mais chaque jour. Ce sont tous les jours de la semaine qui devraient être « le dimanche des pauvres ».

Nous sommes tous de pauvres gens. Saint Vincent de Paul disait : « Seuls les pauvres peuvent servir les pauvres ». Dans quel sens ça marche ? Les pauvres nous évangélisent. C’est étonnant mais c’est aussi ce qu’ils sont qui évangélise. Quand nous nous approchons d’un de nos frères en précarité, quelle que soit sa précarité, c’est Jésus lui-même que nous approchons.

Les pauvres doivent être mis au cœur de notre communauté chrétienne. Il y a encore du chemin car prendre un peu de temps pour servir mes frères qui sont en fragilité ne suffit pas. C’est le fait d’être ensemble qui est important. Nous nous évangélisons les uns des autres. Ça oblige à une gratuité absolue. Les pauvres seront toujours avec nous. Nous en aurons toujours besoin parce que nous sommes tous des pauvres et parce que l’évangile est annoncé aux pauvres. C’est l’écriture.

Beaucoup de chrétiens dans la Sarthe vivent des choses de grande proximité avec les gens fragiles. Il y a des choses organisées mais il y a aussi toutes les situations individuelles qui sont beaucoup plus importantes que ce qu’on imagine, mais le bien ne fait pas de bruit !

Réjouissons-nous du don qui nous est fait et laissons-nous convertir.

Mgr Le Saux et ses invités, Monique Boucher, Monique Templon et Michel Landelle
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L’épopée missionnaire du Canada : La Flèche à l’origine de Montréal

Mercredi 3 novembre 2021

Avec
soeur Janine Blanche
Ghislain
Christophe Maillet

Une journée autour de la figure de Jérôme Le Royer de la Dauversière est organisée à La Flèche samedi 6 novembre 2021.
Ouverte à tous.

Qui est le vénérable Jérôme Le Royer de La Dauversière (1597 – 1659) ?
Pourquoi la ville de La Flèche et celle de Montréal sont liées historiquement ?
Quid de la congrégation des religieuses Hospitalière de Saint-Joseph ? 

Mgr Le Saux, Benoît Chagneau, Hélène Chaudun et père Michel Patry
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La mort : un passage vers la vie en plénitude

Vendredi 29 octobre 2021

Avec
Hélène Chaudun
Benoît Chagneau
Michel Patry

La mort est toujours une question fondamentale qui suppose une grande humilité et une délicatesse.

Nous allons mourir un jour. Comme chrétiens nous regardons la mort à travers l’espérance chrétienne. Benoît XVI disait : « Ce qui doit caractériser les chrétiens c’est qu’ils savent qu’ils ont un avenir ». Et quand nous avons que nous avons un avenir au-delà de la mort ça change tout !

Nous vivons dans un monde où nous avons projeté la mort dans l’irréel, dans la fiction, la télévision si bien que pour certains adolescents la mort n’a pas de réalité. Ce n’est que quand ils y sont confrontés que tout d’un coup elle est réelle.
L’autre tendance est de faire comme si la mort n’existait pas. Dans nos médias, partout, nous ne parlons pas de la mort, nous disons : « Il a disparu ». C’est terrible de dire qu’un ami a disparu. Il est parti où ?

Parfois nous n’osons pas nommer la mort alors que nous devons pouvoir en parler.
Nous devons nous y préparer, à court ou long terme. Non pas vivre de manière morbide, ça fait partie de notre vie, du mystère de notre vie. Pour nous la mort n’est pas un mur sur lequel tout est achevé. Nous croyons que, par la mort et la résurrection du Seigneur, c’est devenu un passage vers la vie en plénitude. C’est un mystère.

Jean XXIII disait : « Garder la simplicité et la douceur d’esprit qui maintient toujours, à toute heure de ma journée, la disposition à tout quitter et à partir, même subitement, pour la vie éternelle »
Est-ce que je suis disponible ? Parce-que la mort peut atteindre chacun d’entre nous de manière inattendue.
Nous avons tous été confrontés à la mort de nos proches. Il y a un arrachement, une tristesse qui est normale, qui est humaine.
Nous devons intégrer dans notre vie cette dimension de la vie justement.
Quand l’Eglise fête la Toussaint, c’est-à-dire les saints, le 1er novembre, c’est l’espérance, la joie de la vie éternelle. Le lendemain, nous prions pour les défunts. Il y a un lien entre les deux. Comme si la réponse était anticipée face aux questions sur la tristesse, la douleur d’avoir perdu nos proches.

Paul VI disait : « Les chrétiens viennent dans le monde à partir de l’avenir, à partir du ciel ». C’est la foi chrétienne, ce qui imbibe le cœur de nos vies que nous aimerions partager à tous.

Mgr Le Saux, Benoît Chagneau, Hélène Chaudun et père Michel Patry
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Le monde de l’entreprise dans la Sarthe

Vendredi 22 octobre 2021

Avec
Hugues Morel
Adélaïde Hugédé
Nicolas Bigot

La question du monde de l’entreprise est un espace où la majorité de la population passe une majorité du temps de sa vie. Il faut donc qu’il y ait un sens. Ce n’est pas seulement un lieu de production pour mettre de l’argent dans le porte-monnaie, c’est un lieu de vie.
La réflexion du pape en cette période de COVID est que ce microbe vient nous interroger sur nos modes de vie personnelle, économique. Il dit : « Mais de cela en sortirons-nous pires ou meilleurs ? »

Face à la performance technique, nous devons nous interroger : « Où allons-nous ? »
La relation aux personnes ressurgit à travers cette période de pandémie. Nous avons pris conscience qu’on ne peut pas vivre sans la relation à l’autre. Nous l’avons parfois mal gérée ou nous l’avons gérée de manière uniquement sanitaire. Peut-être fallait-il le faire ? Mais nous voyons bien que cela met en lumière la nécessité de la relation à l’autre dans l’entreprise comme partout ailleurs et que nous devons prendre soin les uns des autres.
Il y a une efficacité économique qui n’est pas illégitime, à condition qu’il y ait un sens et que nous nous préoccupions les uns des autres.

Hugues Morel, Mgr Yves Le Saux, Adélaïde Hugédé et Nicolas Bigot
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#pedocriminalite

Mardi 12 octobre 2021

Avec
Sylvie Lesur
Laurent Martinez

« Pardon ? » une pièce de théâtre autobiographique de Laurent Martinez

« La lumière faite sur les abus sexuels perpétrés par des prêtres, ainsi que certaines formes d’abus de pouvoir, nous conduisent à entrer résolument dans une conversion profonde, une conversion à la fois personnelle et ecclésiale.
Elle nous concerne tous  comme le souligne le Pape François dans sa lettre au peuple de Dieu d’août 2018.
Ce processus de vérité est salutaire.
Je suis reconnaissant envers les victimes d’avoir eu le courage de parler.
J’espère que la pièce de théâtre « Pardon ? », que je vous encourage vivement à aller voir, contribuera à ce que nous prenions mieux la mesure  de ces dérives et nous stimulera dans le travail de prévention contre les abus, afin que de tels faits ne se reproduisent plus. »           
                                                                                                                                                                                                                                  Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans

 

Laurent Martinez, Sylvie Lesur et Mgr Yves Le Saux dans l'émission hebdomadaire Zoomons sur l'actu
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#Synodalite
« Pour une Eglise synodale : communion, participation et mission »

Vendredi 8 octobre 2021

Avec

Isabelle Sureau
Eric Martinez

Cette manière synodale est ancrée dans la tradition de l’Eglise. Elle émane des pères de l’Eglise eux-mêmes.

Donc il s’agit au fond de marcher ensemble : le peuple de Dieu composé des baptisés, des consacrés, des ministres ordonnés, de l’évêque.

Il s’agit d’écouter… Aujourd’hui chacun défend son idée, qu’il pense être la bonne. Mais écouter l’autre, écouter ce que la petite grand-mère dans telle paroisse a à dire, le jeune, le père untel… En faisant cet exercice l’idée est d’écouter l’Esprit Saint. Le Pape revient là-dessus. Il dit : « Le sens de la foi est présent dans le peuple de Dieu ». Pas dans les intrigues, pas dans les courants de pensée ! Ce ne sont pas des courants de pensée ou des idéologies qui s’affrontent. Justement il faut en sortir. La condition est que chacun d’entre nous, nous désirions droitement vivre avec le Christ et le suivre. Se mettre à l’écoute pour savoir ce que Dieu attend de nous à une période de l’histoire.

Les synodes n’ont pas pour objet de revoir la doctrine, de refaire la foi de l’Eglise. C’est acquis. Jésus est ressuscité, nous croyons en la vie éternelle, au pardon des péchés. Le credo. La question est de savoir à un temps donné ensemble ce que Dieu attend de nous pour la mission.
Le Pape n’ouvre pas le synode proprement dit. Il ouvre la démarche dans laquelle il veut entraîner toute l’Eglise, qui aboutira effectivement à un synode des évêques en 2023, qui va réfléchir sur la synodalité.

Nous n’avons pas des lois synodales mais des orientations avec des chantiers.
Pourquoi le travail n’est pas achevé ? C’est le processus même.
Les orientations doivent irriguer notre vie ecclésiale. Le propos, c’est que nous vivions de cette manière synodale. C’est exigeant ! Parce qu’en réalité ça suppose une conversion personnelle.
Qui je veux suivre ? Mes idées ou le Christ ?
Suis-je prêt à écouter mon frère jusqu’au bout ?
Suis-je prêt à me laisser décaler s’il ne fallait, dans mes propres pensées ? Parce que tout d’un coup dans nos échanges apparaît une question qu’on n’avait pas vu au départ et qui semble être celle que Dieu nous indique.

Une prière (Adsumus Sancte Spiritus – Prière attribuée à Saint Isidore de Séville – 560-636) était priée dans l’Eglise à chaque fois qu’il y avait un synode ou un concile. La faisant nôtre c’est une manière d’être en communion avec l’Eglise universelle.

Isabelle Sureau, Mgr Yves Le Saux, Eric Martinez
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#EnseignementCatholique

Vendredi 1er octobre 2021

Avec

Myriam Baudry
Sandra Morel-Bordenave
Ghislain de Barmon

À la messe de rentrée de l’Enseignement Catholique, samedi 9 octobre 2021 à 10 h 30 à la cathédrale Saint-Julien, l’évêque remettra les lettres de mission aux nouveaux chefs d’établissement.

Cela signifie que le chef d’établissement participe à la mission de l’évêque et à la mission de l’Eglise.

L’Eglise a toujours pensé que l’éducation, non seulement l’apprentissage des connaissances mais aussi la structuration de la personne humaine grâce à la formation à la liberté et à la responsabilité, découle directement de l’annonce de l’Évangile.
Comme Dieu s’est fait homme, la personne humaine est éclairée par le mystère de l’incarnation. L’éducation ne consiste pas simplement à transmettre des valeurs.
Le caractère propre de l’Enseignement Catholique c’est le Christ. Cela signifie que la personne de Jésus est au centre.

Que signifie mettre ses enfants dans l’Enseignement Catholique ?
Tous les parents n’inscrivent pas leurs enfants pour des raisons immédiatement religieuses.
Parents et enfants devraient pouvoir trouver, au sein de la communauté éducative, une communauté chrétienne.
L’Enseignement Catholique doit être clair sur sa nature. Il participe au service public au nom d’une identité très claire proposée à tous.

Revenons un instant sur les fondateurs d’écoles.
Pourquoi des François-de-Salle, des pères jésuites, des bons curés dans nos villages, ont fondé les écoles ?
C’était pour deux choses : à la fois parce qu’ils souhaitaient structurer des jeunes qui étaient sans aide, donc éduquer les plus pauvres, mais aussi parce qu’ils désiraient que chacun découvre le Christ.

L’Enseignement Catholique est un service du diocèse.

Mgr Yves Le Saux et ses invités parlent de la mission de l'Enseignement Catholique
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#MigrantRefugie

Mardi 21 septembre 2021

Avec

Elisabeth Gac
Gisela Labelle-Cadiz
Paul Fouqueray

« Nous allons célébrer l’Eucharistie avec les chrétiens de chez nous comme avec ceux qui sont présents dans notre diocèse. Les personnes venus d’ailleurs sont une chance et aussi un don pour nous.

Accueillons les richesses de ce qui nous est apporté par l’autre. Nous croyons en Dieu, père de l’humanité, ou père de tous les hommes, tous, donc il y a une fraternité entre nous. Il n’y a pas d’abord une question de morale chrétienne mais déjà dans l’Ecriture le peuple est appelé à accueillir l’étranger en lui disant « rappelle toi que toi aussi tu as été un migrant en Égypte ».
C’est fondamental, ce ne sont pas des questions annexes il y a une fraternité humaine sur laquelle le pape insiste beaucoup surtout aujourd’hui où il y a tentation terrible de chercher ses propres intérêts.
Dieu s’est fait homme et nous croyons comme chrétiens en Jésus ! Quand vous regardez la vie de la sainte famille de Nazareth, ils ont dû fuir la violence humaine, la violence politique, en l’occurrence, Hérode qui veut tuer massacrer tous les enfants pour des questions de pouvoir et d’égo, le monde n’a pas changé. La famille de Jésus va devoir fuir en Égypte…
Dieu venant dans l’humanité va aussi porter la souffrance de l’exil. C’est un migrant. Si nous pour des raisons x, économiques ou de violence nous nous retrouvions à la rue (nos grands parents ont vécu des choses comme cela), nous serions bien contents qu’il y ait quelque part quelqu’un qui nous accueille.
Célébrer l’Eucharistie pour la journée des migrants c’est supplier Dieu qu’Il élargisse le coeur à tous.
« J’étais un étranger tu m’as accueilli . Quand elle- ce que j’ai fait cela ? A chaque fois tu l’as fait à l’un de ces petits, tu l’as fait moi .Et aussi à chaque fois que tu ne l’as pas fait, à moi non plus tu ne l’as pas fait. »
 
Que nous élargissions notre coeur c’est peut-être cette invitation que je me permets de faire à tous. » Mgr Le Saux
 
107eme journée du Migrant et du réfugié
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#coree

Mercredi 15 septembre 2021

Avec

Frère Michel Kim
Père Jean-Bosco Oh
Sœur Marie Kim

« Grande joie d’ordonner frère Michel et très sensible aux liens entre notre diocèse et l’histoire de l’évangélisation de la Corée.

Lors du premier voyage que j’ai fait là bas il y a quelques années j’ai été très impressionné par cette église de Corée fondée sur les martyrs.
Est-on conscient c’est la moitié des chrétiens qui sont morts martyrs et pas simplement les missionnaires venant de France ?

Cela me fait beaucoup réfléchir effectivement car les premiers évêques coréens sont français et viennent des MEP ((Missions Etrangères de Paris) dont Siméon Berneux. Les premiers sont arrivés et sont morts très vite parfois après quelques semaine.
Ils n’avaient même pas eu le temps d’apprendre la langue et pourtant nos frères coréens et l’Eglise les considèrent comme fondateurs. Nous bénéficions de ces fruits par la présence de nos frères et soeurs coréens dans la Sarthe.

Je suis admiratif et sensible au courage de nos frères et soeurs car ils savaient dès le départ qu’il faudrait un long temps lié à la langue, à l’inculturation et je ne suis pas toujours très sûr que nous chrétiens ici nous mesurons ce que cela signifie.

Mais je pense en tout cas que le témoignage qu’ils donnent est une invitation pour nous tous à nous dire : « Mais au fond jusqu’à quel point suis je prêt à donner ma vie réellement, au quotidien avec les joies et les peines de chaque jour pour que le Salut dans le Christ soit proposé, annoncé ? »

Vous savez l’évangile on le reçoit toujours d’ailleurs.

Nous nous communiquons les uns aux autres l’évangile. Je considère que la présence de nos frères participent à cette joie de l’évangile.
Je voudrais les remercier véritablement, moi l’évêque que je suis, mais aussi au nom des chrétiens de la Sarthe.
Merci pour votre témoignage, votre présence et au delà parfois des questions culturelles nous vous considérons comme nos frères et soeurs véritablement. »
Mgr Yves Le Saux

Bienheureux Martyrs de Corée
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#synode

Vendredi 10 septembre 2021

Avec

France Seemuller
Isabelle Sureau
Didier Hanoteaux

Quelles sont les fondamentaux des orientations synodales ?

– La conscience baptismale : tout baptisé est appelé à la sainteté c’est-à-dire à la communion avec Dieu, dans la miséricorde, et à être missionnaire.
La mission d’annoncer le Christ repose sur les baptisés.
Nous sentons-nous responsables de la mission ?

– La fraternité : la relation fraternelle : comment le rayonnement de ma mission passe par ma vie fraternelle, dans mon quartier, dans ma rue avec mes voisins.
D’ailleurs avec la pandémie on a ressenti une attente de nos concitoyens. Nous ne pouvons vivre sans la proximité des autres.

– La Parole de Dieu : Dieu parle et sa Parole c’est Jésus. Le premier lieu où l’on rencontre le Christ c’est dans sa Parole.
« Quand tu lis, tu vois le Christ » Saint Jérôme. Dans la Parole c’est la personne du Christ, Dieu lui-même qui se révèle.

– La centralité des pauvres : nous sommes tous des pauvres. Dieu ne s’est pas fait seulement pauvre mais aussi vulnérable. Il a choisi de sauver le monde en s’identifiant à la fragilité humaine.

Nous ne cessons de comprendre ces fondamentaux tout au long de notre vie.

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Rencontre du mardi 22 juin 2021

La prière de guérison et de délivrance

Avec

Martine Breton,
Jany Furet,
Père Luc Chesnel,

Cette prière permet d’apporter la consolation, « la tendresse de Dieu » comme le dit François au plus grand nombre même ceux qui n’ont pas de pratique religieuse.
Dans l’Évangile les foules se rassemblent autour de Jésus qui les accueille, les guérit et les console.
Comment permettre que cette dimension du ministère du Christ, toujours vivant au milieu de nous, puisse continuer à s’exercer ? dans les sacrements, comme ’Eucharistie mais pas uniquement !
Beaucoup de gens portent des souffrances, sont pris dans des liens intérieurs, touchent à des choses qui les détournent de Dieu, les angoissent !
Beaucoup cherchent à être soulagés de leur souffrance et vont chercher une réponse chez les derniers gourous.

Qui peut porter, soulager ma souffrance ?

Dans l’histoire de l’Eglise il y a la tradition de la procession du Saint-Sacrement « Fais que je vois, Seigneur, que je marche, que je retrouve la Paix ! »

La bonté de Dieu doit rejoindre le maximum de gens.

Nous vivons ce temps après Pâques car nous nous appuyons sur la foi de la puissance de la mort et de la résurrection du Seigneur. Il y a une dimension de libération car beaucoup de gens sont prisonniers du démon ; iIs touchent à des choses qui les conduisent vers des désirs de mort et de tristesse.

Nous prierons ensemble et proposerons différentes démarches.

Nous voulons dans une grande simplicité dire au Seigneur « Libère moi. Libère mon cœur. » et cela de manière la plus modeste. Dieu agit dans l’humble foi et dans la sobriété. Remettons au Seigneur les « pètes de nos vies » pour qu’Il nous console et nous accorde la Paix !

C’est ouvert à tous !

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Rencontre du vendredi 18 juin 2021

Le mariage chrétien

Avec

Julien & Myriam Busset
Olivier & Isabelle Boutot
Dominique et Isabelle Bardou

Le mariage est une question naturelle.

C’est la seule réalité liée à la création : homme et femme Il les créa.
Le vis-à-vis de l’homme et de la femme est à l’origine même de la fécondité. L’homme et la femme sont appelés à la complémentarité.
Jésus prend le sommet de la création, en fait un sacrement en liant cet amour au don de sa vie.

L’exhortation apostolique Amoris Laetitia rappelle à l’humanité la beauté de l’amour humain et la Bonne Nouvelle de la famille. Quand on connait le Christ, il est naturel que son union soit sacramentelle.
Le prêtre, l’évêque manifestent Jésus Bon Pasteur. Les célibataires témoignent que nous sommes faits pour l’éternité. Les chrétiens qui se marient rappellent que Dieu aime l’humanité.

Aujourd’hui la famille est en souffrance. Nous avons à porter cette beauté de l’amour humain que Dieu vient habiter. Il faut réapprendre à aimer.
Pourquoi ne pas ouvrir une école pour apprendre à aimer ? Aimer c’est mystérieux mais c’est aussi un choix et cela se construit. On apprend toute sa vie.

Comment participons-nous à cet apprentissage de l’amour ?
Le cheminement des futurs mariés devrait être une occasion de faire une rencontre avec le Christ, de goûter Sa présence vivante. La foi des chrétiens c’est une relation personnelle et ensemble avec la personne du Christ.

Puisse le don de Dieu être répandu sur les familles !
Quelque soit sa vie, un chemin avec le Christ est possible pour tous !
Il n’y a pas de situation où la miséricorde de Dieu ne peut pas entrer.

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Rencontre du mardi 08 juin 2021

Patrimoine

Avec

Paul Girot,
Philippe d’Harcourt
& père Grégoire Cador

Dans cette épisode de « Zoomons sur l’actu avec Mgr Le Saux et ses invités », découvrez l’histoire de 3 petites chapelles sarthoises.

Mgr Le Saux en profite pour nous rappeler l’importance des chapelles et des églises, qui sont des lieux de prière et de pèlerinage nous permettant de rejoindre le Seigneur.

Découvrez aujourd’hui les chapelles Sainte-Anne (Vibraye), Notre-Dame de la Faigne (Pontvallain) et Notre-Dame du Nid (Juigné-sur-Sarthe) : trois lieux dédiés à la famille.

Retrouvez plus d’informations sur ces chapelles sur le site du diocèse : www.sarthecatholique.fr

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Rencontre du lundi 31 mai 2021

La culture de l’accompagnement

Avec

Monique Haiyez
Gérald Guillet
& Emmanuel Bozo

Dans cette émission « Zoomons sur l’actu avec Mgr Le Saux et ses invités », nous abordons aujourd’hui le thème de la culture de l’accompagnement, qui est l’orientation synodale n°3.

Nous le savons, il ne suffit pas de préparer aux sacrements, de célébrer des obsèques, de baptiser un adulte… Nous devons entrer résolument dans une culture de l’accompagnement des personnes et de l’amitié spirituelle – et cela dans la durée, la gratuité et la patience – animés seulement par la charité et l’attention aux joies et aux peines de tous. (livret des orientations synodales)

La Visitation c’est Marie qui, alors qu’elle vient d’apprendre qu’elle attend Jésus et qui sait que sa cousine âgée Élisabeth est aussi enceinte (de Jean-Baptiste), part immédiatement lui rendre visite.
L’Eglise y voit un empressement de la charité. Marie va visiter sa cousine pour l’aider.
C’est la rencontre entre Jésus et Jean-Baptiste qui ne sont pas encore nés. C’est la joie qui jaillit.

La culture de l’accompagnement est très importante : comment, tous, nous entrons dans une habitude de nous soucier des personnes qui nous sont confiées par la Providence ? C’est une culture de l’écoute. Tous nous avons à avancer sur ce chemin ; que ce soit le bien commun de chacun d’entre nous.

Nous ne pouvons être chrétiens seuls. La Trinité que nous avons célébrée dimanche dernier c’est 3 en 1. Dieu est Trinité. Nous ne pouvons grandir que dans une relation fraternelle. Accompagnons-nous les uns, les autres pour nous aider à répondre à l’appel de Dieu. Aidons nos frères à correspondre à ce qu’il comprend, lui, de ce que Dieu lui demande. Nous devons nous soucier des gens individuellement. Chacun est unique.

La culture de l’accompagnement nous concerne tous. Dieu nous confie des gens, Il nous devance. Nous avons aussi besoin d’être aidés. Nous avons besoin les uns des autres. Prendre soin de celui qui souffre, nous approcher des autres et aussi permettre au Christ de s’approcher d’eux. Avec le covid nous avons compris que nous ne pouvions vivre sans prendre soin les uns des autres.

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Rencontre du mardi 25 mai 2021

Le sacrement de confirmation

Avec

Karine Mezerette
Ilan Gourguechon
& Prune Hersant

Dans notre diocèse l’évêque confirme les adultes le week-end de Pentecôte.

Ces adultes ont pour la plupart été baptisés dans la nuit de Pâques et parce que les sacrements de baptême – confirmation – eucharistie (appelés sacrements de l’initiation chrétienne) sont liés, alors les nouveaux baptisés sont confirmés la même année.

La confirmation c’est la grâce de l’Esprit Saint qui vient habiter nos cœurs pour faire de nous des missionnaires. C’est l’amour de Dieu déversé dans nos cœurs pour nous conduire au don de nous-même.

Saint Jean-Paul II disait « l’Esprit Saint est la personne don ». L’Esprit-Saint ouvre nos intelligences au mystère de Dieu et par là même nous rend attentif aux autres. L’œuvre de Dieu dans nos vies c’est d’attendrir notre cœur pour nous apprendre à penser et aimer comme Jésus. C’est un travail que fait l’Esprit Saint dans toute notre vie. Ai-je une relation avec l’Esprit Saint ?

N’ayons pas peur de Lui demander de venir et aussi acceptons d’être dérangé, surpris par Lui. L’Esprit Saint nous fait bouger intérieurement et vers les autres. Que dans les mois qui suivent la Pentecôte, nous soyons des témoins du Christ.

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Rencontre du vendredi 21 mai 2021

Charte de l’enseignement catholique sur l’Ecologie Intégrale

« Ensemble agissons pour notre maison commune »

Avec

Eric Martinez (directeur diocésain de l’enseignement catholique)
Virgile Fuchs (professeur d’EPS)
Inès (élève de Terminale)

Promulgation et diffusion de la charte de l’Enseignement catholique

« Ensemble agissons pour la sauvegarde de la maison commune »
(feuille de route jusqu’en 2030)

C’est une initiative de l’Enseignement catholique de la Sarthe qui a voulu répondre à l’appel de François dans sa lettre Laudato Si’.

Le 14 avril dernier Mgr Le Saux a promulgué cette charte en petit comité (conditions sanitaires obligent) dans la chapelle Saint-Liboire de notre maison diocésaine.

Ce vendredi 21 mai tous les établissements de l’enseignement catholique vont découvrir cette charte à travers une vidéo, fruit du travail du comité de pilotage

Quelle est la vocation de l’Enseignement Catholique ? C’est de participer à la structuration de la personne.

Dans cette charte, la volonté est de mettre l’Homme au centre.

Situer la personne humaine dans la création ; accueillir la création comme un don qui nous est confié pour en prendre soin afin qu’elle porte l’humanité.
C’est aussi mettre le créateur, l’Homme et la création à leur place.
Tout est lié !

Nous vivons cette promulgation de la charte dans le contexte du covid. La forme initialement prévue a été modifiée mais le covid vient montrer la pertinence du sujet.Nous repensons le rapport à la technique, la nécessité de la relation, le sens des choses.

Travaillons à l’émergence d’un nouvel art de vivre !

Il est nécessaire de se poser des questions de fond
Quid de la dimension transcendentale de la personne ?
Quid de Dieu qui est quelqu’un pour nous chrétiens ?
Quid de notre relation avec le Christ ?

Il nous faut tirer de tout cela des conversions et cela de façon très concrète.
N’oublions pas aussi la question des déchets matériaux mais aussi humains ?

Quelle est la question essentielle de nos vies ?

Regardons ces questions difficiles et complexes avec espérance.
Le Salut touche aussi la nature, la création, l’Homme.

Au cœur des difficultés posons une espérance profonde sur les personnes et les situations. Abordons ces questions avec joie !

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Rencontre du vendredi 14 mai 2021

55e journée mondiale des communications sociales

Avec

Auberi Maitrot (journaliste RCF Sarthe)
Eric de Grandmaison (reporter régional Ouest-France)
Père Renaud Laby

Le message du Pape « Viens et vois » – Communiquer en rencontrant les personnes où et comme elles sont.

L’Eglise s’intéresse à la communication car cela touche à sa mission même et aussi au mystère de ce qu’est Dieu : Dieu est amour et l’amour se communique par nature.
Dieu est entré en dialogue avec l’humanité donc en communication avec elle.

Il y a une dimension missionnaire dans la communication et aussi relationnelle.

Dans son message qui s’intitule « Viens et vois » le pape François s’appuie sur l’évangile de Jean où Jésus invite les disciples à venir et à voir.

L’enjeu majeur de la communication aujourd’hui est le rapport à la réalité et à la vérité.

Ne pas se contenter de rapporter des propos non vérifiés.

Nous sommes dans une culture de fake news. Avec les réseaux sociaux nous restons en relation avec des personnes qui nous ressemblent.

Le pape invite à se déplacer, à aller à la rencontre des personnes.
Venez et voyez ce que sont réellement les évènements.

La communication a pour mission de rapporter la vérité et pas simplement des émotions, des impressions, des humeurs affectives.

Que les communicants chrétiens soient renvoyés à la pureté de leur mission !

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Prière du pape François

Seigneur, enseigne-nous à sortir de nous-mêmes,
et à marcher à la recherche de la vérité.

Enseigne-nous à aller et à voir,
enseigne-nous à écouter,
à ne pas avoir de préjugés,
à ne pas tirer des conclusions hâtives.

Enseigne-nous à aller là où personne ne veut aller,
à prendre le temps de comprendre,
à porter l’attention sur l’essentiel,
à ne pas nous laisser distraire part le superflu,
à distinguer l’apparence trompeuse de la vérité.

Donne-nous la grâce de reconnaître tes demeures dans le monde
et l’honnêteté de raconter ce que nous avons vu.

Rencontre du vendredi 07 mai 2021

Pastorale des personnes handicapées

Avec

Bérengère Melot (pastorale des personnes handicapées)
Benoit d’Argent (résident à l’association du Grain de Blé)
Jean-Michel Sartre (assistant à l’Arche de la Ruisselée)

 

 

Cette année, à cause de la pandémie,  il n’est pas possible de rassembler les amis de la pastorale des personnes handicapées le 8 mai comme d’habitude.

A cette journée Mgr Le Saux participait.
Pour lui c’est une joie particulière de retrouver nos frères et sœurs handicapés à ce rendez-vous.

Les personnes handicapées ont quelque chose à nous dire. Nous avons tous des limites et nos frères et sœurs, malgré eux, ont pour vocation de nous ramener à notre propre vulnérabilité.

Une personne avec un handicap est avant un tout un FRERE et un CHRETIEN  avec qui je vais suivre le Christ.

Dieu qui vient dans le monde choisit d’assumer la fragilité physique jusqu’à la mort : le chemin que Dieu a pris lui-même le rend encore plus proche de ce mystère.

Ces rencontres avec nos frères et sœurs nous amènent à laisser tomber toutes formes d’artifice et à revenir à la vérité de ce que nous sommes.

La journée du 8 mai est une manière de cristalliser tout cela mais il y en a bien d’autres.

La simplicité est l’extraordinaire.

Dans notre monde nous sommes tous tentés par la brillance et l’efficacité.

Simplifier nos êtres, nous y sommes invités avec le covid mais surtout grâce et avec nos amis porteurs de handicaps.

Où est la vraie fécondité ? Où est la sainteté ?

Laissons-nous à l’école du handicap simplifier nos vies.

 

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Rencontre du lundi 26 avril 2021

Le travail et la foi

Avec Dominique Rousseau (délégué diocésain de la Mission Ouvrière)
Dany-Laure Tanguy
Régis Vian

1er mai : Fête international du travail. Pourquoi l’Eglise se préoccupe-t-elle du travail ?

« Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » Gaudium et Spes, Concile Vatican II

Ce qui est central c’est la personne humaine, rien de plus grand que cela !
Le travail est une dimension humaine. En travaillant l’Homme participe à la création avec Dieu lui-même. Le travail humanise l’Homme, participe à sa grandeur. Nous avons besoin de réaliser un travail, c’est central pour l’Homme et c’est central pour Dieu.

Le 1er mai est aussi le jour où l’Eglise fête saint Joseph. L’Eglise a voulu associer la figure de Joseph à cette journée. Le Fils de Dieu a appris auprès de Joseph charpentier, un métier.

Derrière le travail se posent les questions de justice, répartition des fruits du travail, juste salaire, profit.

Avoir de l’argent n’est pas un mal. Mais qu’en fait-on ? Que fait-on des biens que l’on nous confie ? Comment faire vivre d’autres que nous grâce à cet argent ? Comment introduire la notion de gratuité dans le monde de la finance sans tomber dans du sentimentalisme ?

Travailler est une question dignité, de partage, de participation à la transformation du monde et donc au bien de l’humanité.

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Rencontre du jeudi 22 avril 2021

Dimanche du Bon Pasteur – le séminaire

Avec père Denis Bourget (supérieur du séminaire saint-Jean)
Benoit de Saint-Pierre (séminariste pour le diocèse d’ Angers)

Dimanche sera le 4ème dimanche de Pâques. Nous sommes encore dans le temps de la Résurrection.
Jésus ressuscité se manifeste aux disciples et les forme.
Jésus se présente comme le Bon Pasteur.
L’Eglise a pris l’usage de prier pour les vocations dont celle de prêtre, ministre ordonné.
Par leur service les prêtres et les évêques rendent présent le Bon Pasteur qu’est Jésus.
Par l’ordination nous permettons à Jésus Bon Pasteur de continuer à s’occuper de son troupeau.

Priez le maître de la moisson car l’appel se reçoit de Dieu.

Prions pour les otages en Haïti.
Nous, les évêques de la province de Rennes, proposons aux chrétiens de prier pour que nous ayons la joie de leur libération et pour ce pays Haïti tellement éprouvé.

Laisser Dieu façonner un cœur de pasteur c’est toute une existence.
S’ancrer dans le Christ comme tout baptisé pour qu’Il continue à façonner le prêtre tout au long de son existence.
C’est une histoire de temps. Plus le prêtre grandit plus il permet à ceux qui lui sont confiés de grandir.

Mgr Le Saux revient sur son audience avec le pape François à Rome en début de semaine.

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Rencontre du mercredi 14 avril 2021

Fête de Notre Dame d’Afrique

Messe célébrée par Mgr Le Saux

Dimanche 2 mai à 15 heures
Église Sainte-Thérèse, Le Mans

Avec Marcel Moukouri Lobe,
Clarisse Agniman Assanvo
Augustin Djerra

Il y a une communauté chrétienne composée de différents pays d’Afrique dans notre diocèse.
Fêter Notre Dame d’Afrique est une bonne tradition. C’est une joie de confier le continent africain à l’intercession de la Vierge Marie et aussi de rendre grâce pour l’apport de nos frères africains à la vie de notre diocèse.

Nous recevons toujours l’Évangile d’ailleurs.
Souvent nos frères sont venus dans des circonstances douloureuses.
Nous-mêmes si nous devions quitter notre pays pour aller ailleurs nous aimerions avoir des frères pour nous accueillir.

Célébrer Notre Dame d’Afrique c’est se réjouir du don de Dieu qui permet de célébrer note foi au travers de différentes cultures.

La Providence de Dieu permet que nous ayons quelque chose à recevoir les uns des autres et chaque pays a une richesse, une culture propre.

Nos frères et sœurs sont un don pour nous !
Nous ne pouvons pas penser la vie chrétienne de manière individuelle.
Dieu est trinité et le mystère de Dieu est communion et relation.

Quand je vois la charité fraternelle je vois la Trinité.  Saint Augustin (berbère)

Il faut aussi entendre de nos frères et sœurs d’Afrique l’importance de la famille.
François nous invite dans Fratelli Tutti, à nous accueillir comme frères et sœurs quelque soit nos origines, nos cultures. Il n’y a pas d’autre chemin contre la violence.

Prions pour ce grand continent qu’est l’Afrique avec ses richesses et ses fragilités.
Confions-le à la Vierge Marie.

Recevons – nous les uns les autres comme des dons réciproques venant de Dieu.

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Rencontre du jeudi 8 avril 2021

Le Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !

Avec Mylène Sellier,
Marie Jauffret
Soeur Christine-Marie, bénédictine à Abu-Gosh en Terre Sainte – Israël

Nous sommes dans le temps pascal qui va  du dimanche de Pâques à la Pentecôte.

« La Paix soit avec vous ! » est la parole du Christ ressuscité que prononce l’évêque et seulement lui au début de la messe.
Le prêtre, lui, dit « le Seigneur soit avec vous. »
Pourquoi ?
Chaque eucharistie est une rencontre de Jésus ressuscité et encore plus le dimanche.
L’évêque est le successeur des apôtres. A travers son ministère c’est Jésus ressuscité, bon berger, qui continue de prendre soin de son Eglise et de la nourrir.

Dire Jésus ressuscité c’est dire que Jésus est vivant, qu’Il est parmi nous aujourd’hui.
Que nous pouvons vivre de Sa vie maintenant et que cette vie nous est communiquée entre autre par les sacrements.

Que tous puissent goûter la joie de la proximité du Christ.

Dans le récit d’Emmaüs le disciple qui n’est pas nommé, la Tradition a toujours pensé que c’était chacun de nous.

Nous avons à témoigner dans le monde tel qu’il est aujourd’hui de la présence du Seigneur qui vient nous rejoindre.

Être chrétien c’est vivre une relation avec la personne de Jésus qui vient transfigurer nos plaies.

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Rencontre du vendredi 26 mars 2021

Jubilé des prêtres

Avec Père Louis Lesacher, congrégation de Sainte-Croix et prêtre pour la paroisse de Rouillon et Coulans sur Gée (50 ans de sacerdoce) ;
Père Christophe Hadevis, curé de l’ensemble paroissial Loué soit Dieu (25 ans de sacerdoce) ;
& Christian Le Meur, curé de l’ensemble paroissial de Mamers (25 ans de sacerdoce).

Au cours de la messe chrismale qui a lieu mardi saint (mardi 30 mars 2021), les prêtres renouvellent la promesse de leur ordination. Lors de cette célébration, l’évêque bénit les huiles saintes (l’huile pour les catéchumènes et l’huile pour les malades) et consacre le Saint Chrême (pour les baptêmes, confirmations et ordinations).

Cette année, 5 prêtres du diocèse célèbrent leur jubilé (anniversaire de leur ordination) :

  • Père Christophe Hadevis & Père Christian Le Meur : 25 ans de sacerdoce ;
  • Père Louis Lesacher : 50 ans de sacerdoce ;
  • Père Jean Thibault & Père Noël Barré (jésuite, mission ouvrière) : 60 ans de sacerdoce.

Le coeur du sacerdoce ministériel est la charité pastorale. Un prêtre est au service de la mission des baptisés.

Il n’y a qu’un seul prêtre : le Christ ! Tous les baptisés participent au sacerdoce du Christ.

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Rencontre du mercredi 24 mars 2021

Les Chrétiens d’Orient

Avec père Malek Chaieb, curé de la communauté maronite du Mans
Sana Atme
Diane Le Forestier

La présence de chrétiens de rites orientaux est un don de Dieu, une grâce, une joie pour notre diocèse.

L’Eglise doit respirer avec deux poumons : L’Orient et l’Occident

Saint Jean-Paul II

C’est le drame de la persécution des chrétiens d’Orient qui les obligent à quitter leur terre.
En les accueillant chez nous la Providence permet que nous puissions recevoir quelquechose de nos frères et soeurs chrétiens d’Orient.
Nous avons intérêt à mieux connaitre la richesse propre de la tradition chrétienne et de son expression par nos frères. 
Nous goûtons quelquechose de l’Eglise universelle par leur présence.

Les chrétiens d’Orient sont quasi les contemporains du Christ. Le christianisme était chez eux bien avant qu’il ne soit chez nous.
Il est essentiel pour nous de prendre conscience de cela. C’est bien plus que de faire juste mémoire.

Au coeur des guerres il y a un message pour l’Occident.
La tentation pour notre société française est la violence.
Nous avons quelquechose à entendre de la beauté de l’histoire de nos frères chrétiens d’Orient qui doit continuer et des pièges dans lesquels ne pas tomber.

Que nos frères puissent nous parler et que nous recevions leur mémoire.
Leur présence est un don de Dieu.

Rencontre du jeudi 18 mars 2021

Saint Joseph

Avec Daniel Pretto, directeur de l’école / collége Saint-Joseph (Le Mans)
Père Joseph Gansalvez, religieux de Sainte-Croix et vicaire de la paroisse Notre-Dame de Sainte-Croix (Le Mans)
Fabienne Viala, pastorale liturgique et sacramentelle

Le pape François en décrétant cette année comme année Saint-Joseph fait référence à la crise du covid en nous le donnant comme modèle. Il est la figure de tous ces gens fidèles et discrets que l’on ne voit pas mais dont la présence est essentielle.

De plus, le pape ouvre une année de la famille pour nous redire que la famille est une bonne nouvelle pour le monde en s’appuyant que le modèle de la sainte Famille où Joseph a toute sa place. Joseph va être auprès de Jésus la figure
même de Dieu le Père.

Beaucoup de gens sont attachés à Joseph à cause de sa discrétion.

C’est un maître de vie intérieure : Joseph fait ce que Dieu lui demande. Dieu lui parle par des songes et il revient toujours à Joseph de décider. Il est une figure de disponibilité à Dieu.

Confronté à l’exil, à la migration, Joseph écoute ce que Dieu lui demande.

Il n’est pas seulement un modèle pour les pères de famille mais il est une ECOLE très particulière pour le temps que nous vivons.

Puisse cette année être pour nous l’occasion de découvrir cette figure discrète, unique dans l’histoire de l’humanité.

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Rencontre du jeudi 11 mars 2021

Le chemin du catéchuménat

Avec Père Gautier Terral,
Annick Le Roux
& Camille Nasle

Le carême est la dernière ligne droite où nos frères et soeurs qui ont découvert le Christ se préparent à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne (baptême – confirmation et eucharistie).

C’est une grande joie d’accueillir de nouveaux frères et soeurs. Dieu nous envoie des nouveaux frères et nous avons à les accueillir. Nous devons continuer de cheminer avec eux et nous avons à entendre des choses d’eux. Moi qui suis un chrétien depuis l’enfance où en suis je de ma joie d’être chrétien ?

Le chemin du catéchuménat c’est faire entrer la lumière du Christ dans ma vie de sorte que ma vie en soit modifiée, que la charité vienne me transformer. Saint Jean-Paul II disait : « Demander à quelqu’un si il veut recevoir le baptême c’est équivalent à lui demander si il veut devenir saint ».

On n’est jamais chrétien tout seul. Etre chrétien, c’est rejoindre des frères et soeurs et aussi être responsable les uns vis à vis des autres.

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Rencontre du lundi 22 février 2021

Les reliques de sainte Bernadette dans la Sarthe du 3 au 9 mars 2021

Avec Gaël Le Conte (président de l’Hospitalité saint Julien de Lourdes),
Gaëlle de Vaublanc (Infirmière)
Myriam Cador (infirmière)

A travers la vénération des reliques l’Eglise rappelle son attachement à la mémoire des personnes.
L’Eglise croit que nous ressusciterons avec nos corps. Elle a une tradition profonde de respect aux défunts qu’elle enterre.

Il y a une tradition à vénérer le corps des saints car nous sommes attachés à la mémoire du saint et nous croyons en la résurrection.
Des parties de son corps sont proposées à la vénération car nous avons besoin de choses concrètes.

Sainte Bernadette a quelquechose de fascinant : d’une grande pureté, d’une grande finesse, libre intérieurement, pauvre et démunie, d’une grande simplicité de coeur, et d’un courage incroyable.
En venant vénérer les reliques de Bernadette, revenons à la Vierge Marie qui nous conduit au Christ. Venons prier Bernadette, lui confier nos soucis de famille, nos peines et nos joies.
Venons pour tous ceux qui ne pourront venir !

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Rencontre du lundi 15 février 2021

Vivre le temps du Carême

Avec Mère Claire de Sacilly (mère abesse des moniales bénédictines de sainte Cécile de Solesmes)
Père Christian du Halgouët (curé de l’ensemble paroissial RMOuest)
Yann du Penhoat (diacre permanent )
Tanneguy et Joëlle Dugenet

40 jours qui nous séparent de la mort et de la résurrection du Christ c’est à dire de Pâques.
Nous avançons vers cette fête ensemble.
Nous prions pour les catéchumènes adultes qui seront baptisés dans la nuit de Pâques.

C’est un temps de conversion, un temps pour changer pour être plus cohérent avec son baptême : Seigneur que veux tu que je fasse pour toi ?

C’est aussi un temps de joie où nous nous remettons à la suite du Seigneur.

Priez – jeûnez – partagez : donner plus du temps à notre dialogue avec Dieu /  Renoncer jusqu’à dans notre corps pour nous rappeler l’essentiel / Vivre concrètement la charité en ayant souci de ses frères.
Je renonce à des choses pour la joie des mes frères.

Le carême est un temps pour déchirer notre coeur, nous réconcilier avec Dieu et avec les autres dans la discrétion.

Entrons avec détermination dans ce temps pour marcher à la suite du Christ.

 

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Rencontre du lundi 08 février 2021

Service paroissial des malades, des personnes âgées ou isolées dans la Sarthe

Avec Isabelle Mandron (responsable de la pastorale de a santé)
Père Philippe Chérel (curé de l’ensemble paroissial de Savigné l’Evêque et prêtre accompagnateur de la pastorale de la santé)
Dominique Pierre (diacre permanent, visiteur de malades à domicile, en EPHAD et à l’hôpital ).

Les malades participent du mystère de l’Eglise car le Seigneur a sauvé le monde en traversant notre souffrance.
Ce n’est pas seulement les visiteurs qui ont un rôle en allant rendre visite.

Au coeur de la vie chrétienne nous avons à vivre les oeuvres de miséricorde : j’ai été malade et vous m’avez visité.

Nous voulons redonner force au service paroissial des malades et des personnes âgées.
Prendre conscience que certains de nos frères et soeurs de notre communauté paroissiale ne sont plus avec nous le dimanche. Parfois nous ne nous en apercevons pas ou bien nous n’osons pas aller les voir. La crise sanitaire vient accentuer cette nécessité de prendre soin des absents.

Quand on va visiter un de nos frères nous sortons à la rencontre de l’autre.
Nous apportons le Christ mais aussi nous le rencontrons.

C’est un appel que Dieu nous fait, à chacun de nous et aussi à notre diocèse.

Messe retransmise sur RCF (101.2) jeudi 11 février à 18 h 10.

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Rencontre du lundi 01 février 2021

Journée de la vie consacrée

Avec Frère Emmanuel Vaillant (bénédictin de Saint Pierre de Solesmes)
Frère André Choi (congrégation des martyrs de Corée)
Soeur Marie-Judith Cornec (soeurs de l’Enfant Jésus)
Marie-José Polonio (consacrée pour le royaume dans la communauté de l’Emmanuel)

Une journée pour rappeler la beauté de la vie consacrée pour le Royaume.

Pourquoi lier cette journée à la présentation de Jésus au temple ?

Ce qui comble le coeur de Siméon c’est d’avoir vu le Salut (Jésus présentée au temple par ses parents) entrée dans le monde.
Anne, la femme âgée, qui annonce au monde entier qui est cet enfant.
La venue du Seigneur comble son coeur !
Il y a un lien profond entre la lumière des nations qui illumine la vie de quelqu’un et le fait  de vouloir suivre cette lumière qui seule suffit.

Quand on regarde la vie consacrée nous nous disons que c’est évident « nous sommes faits pour le ciel ! »
La question de la joie est essentielle. La joie véritable où est-elle ?

Nous attendons des religieux qu’ils soient joyeux.C’est vital à la vie de l’ Eglise et du monde mais c’est un mystère !

Rendons grâce pour nos frères et soeurs qui ont bien voulu répondre à l’appel de Dieu.

 

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Rencontre du mardi du 26 janvier 2021

Fête de Saint Julien

Avec Cécile Guéranger (EAP Conlie)
Pascal Melot (Maître de chapelle cathédrale du Mans)
Père Paul-Antoine Drouin (Vicaire général)

Cette année nous fêterons la Saint Julien dans nos paroisses à cause des conditions sanitaires.
C’est peut-être l’occasion de nous approprier de manière plus consciente cette fête.

Saint Julien est le 1er évêque qui nous a donné l’Evangile avec ses disciples.

Fêter Saint Julien c’est nous rappeler que des chrétiens nous ont précédés. Nous rentrons dans une longue foule. Nous recevons l’Evangile d’autres que de nous -même.
Julien et ses amis sont arrivés sur une terre non chrétienne.
C’était une poignée de chrétiens annonçant l’Evangile à un monde païen.

La prière de Saint Julien peut nous aider à nous demander comment  annoncer la joie de l’Evangile, la joie chrétienne dans un monde tel qu’il est.
Que nous soit accordé l’audace, la simplicité missionnaire pour que nous fassions jaillir les sources vives de la vie chrétienne.

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La messe annuelle de la Saint- Julien dite à saint Julien le Pauvre a lieu samedi 6 février à 16 h 30.
Elle est présidée par Mgr Le Saux.

Rencontre du mercredi 20 janvier 2021

Devenir Disciples 72

Avec Georcia Mouk,
Sébastien Frénéhart,
Père Johan Visser

Comment être missionnaire dans notre diocèse, le temps où la providence nous met dans ce diocèse ?

Comment s’attacher et suivre le Christ quelque soit l’étape où nous en sommes ?

Comment s’engager devant et avec mes frères et soeurs du diocèse ?

Comment dans les pas de saint Julien, faire jaillir autour de nous les sources ?

Une invitation à s’attacher au corps du diocèse du Mans pour les jeunes, les familles, des personnes plus âgées.

AVEC SIMPLICITE

Notre attachement, notre vie fraternelle et notre vie missionnaire doivent être simples.

 

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Rencontre du mercredi 13 janvier 2021

La mission en volontariat international

Avec Mickaël et Elisabeth Gac (Fidesco – Rwanda)
Jean-Baptiste et Mathilde Luquiau (DCC – Cameroun)
Arnaud et Emilie Longchambon (Fidesco – Madagascar)
François et Agnès Fèvre (MEP – Madagascar / L’Oeuvre d’Orient – Liban)

La mission c’est une école pour la vie !
Nous avons beaucoup à apprendre des églises d’ailleurs.
Qu’avons-nous à recevoir de nos frères d’ailleurs en allant là-bas et en les accueillant ici.
Etre missionnaire ailleurs ouvre quelquechose dans notre coeur.

 

Je veux habituer tous les habitants, à me regarder comme leur frère, le frère universel… Ils commencent à appeler la maison « la fraternité », et cela m’est doux…

Charles de Foucauld « frère de tous »

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Rencontre du mercredi 5 janvier 2021

150ème anniversaire des apparitions de Pontmain

Avec le père Renaud Saliba (omi, recteur du sanctuaire de Pontmain),
Anne Bernet (postulateur de la cause de béatification de l’abbé Michel Guérin),
Bruno de Labarthe (économe du diocèse du Mans).

Le magnifique message de Pontmain est bien actuel.

Il nous invite à entrer dans cette expérience de paix alors que la pandémie révèle peurs, craintes face à l’avenir.

Comme les habitants de Pontmain craignant l’invasion des prussiens et priant Marie de les protéger, sachons nous reconnaître pauvres et démunis.
Mettons nous à genoux à la suite de Marie.
Regardons le visage et la vie de l’abbé Guérin.

Et que la paix du Christ régne en vos coeurs !

Saint Paul Colossiens 3,15

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