201 ans de Marie-Virginie Vaslin

« Plusieurs grandes figures spirituelles du diocèse du Mans ont contribué à la mission de l’Eglise dans la Sarthe et dans le monde.
Sœur Marie-Virginie Vaslin est une des rares perles de cette Eglise.
En  2020, nous avons fêté les 200 ans de sa naissance et n’avons malheureusement pas pu nous réunir !
Cette année notre évêque célèbrera une messe en mémoire de notre fondatrice
dimanche 18 avril à l’église de Vancé à 10h30
pour un minimum de personnes à cause de la situation sanitaire.
Nous invitons les communautés paroissiales à être unies par la prière à cette eucharistie.. »

Soeur Gracy

 

 

Qui est Marie-Virginie VASLIN ? Comment s’est-elle laissée conduire ?

Marie-Virginie est née le 28 avril 1820 au « Vivier » commune de Ruillé et a été baptisée le 29 avril 1820 à l’église de Vancé. Elle est issue d’une famille de gens simples, honnêtes, sans histoire, mais riches par leur foi et leurs vertus chrétiennes. Elle a 10 ans lorsque sa maman meurt, elle doit quitter le toit paternel pour gagner sa vie.
Elle est placée comme petite bergère à la ferme de la Louptière. De santé fragile, la propriétaire la recueille, la soigne, lui apprend à lire et la prépare à sa première communion. De sa reconnaissance, lui vient l’inspiration de venir en aide aux enfants et jeunes filles pauvres dont elle partage la condition : « Quand je serai grande…je rendrai aux autres ce que vous me faites… ».

Marie-Virginie est une femme profondément intuitive, avec une foi très vive, d’une volonté tenace, d’une humilité toute simple, d’une confiance totale et d’un sens aigu du partage. Elle s’est laissée conduire par l’Esprit, de plus en plus consciente et émerveillée de la présence de Dieu en elle et autour d’elle.

En 1852 Marie-Virginie entreprend l’aventure de fonder l’Institut des Franciscaines Servantes de Marie, elle se remet dans les mains de Celui qui fait son œuvre en elle. Le 25 mars 1856 avec sa compagne Emélie, elles se consacrent à Dieu dans la pauvreté, la chasteté et l’obéissance en se mettant « au service des personnes appelées elles-mêmes à servir dans le monde ».

Commentaire du peintre de l’icône, père Antoine Gelineau

« (…) Dans l’icône, le visage nous regarde. Le visage de Sœur Marie-Virginie m’est apparu comme cela avec son sourire, reflet de son humanité. Dans ce sourire c’est surtout une joie profonde que j’ai perçue. Joie qui caractérise une grande paix, fruit de l’Esprit- Saint. La citation écrite sur le parchemin qu’elle tient dans ses mains m’a semblé évidente car elle caractérise bien toute la vie de votre fondatrice. Elle invite à une profonde humilité et à la confiance totale en la Providence. (…)
J’ai été très heureux d’écrire cette icône et de prier avec votre fondatrice pendant plus d’un mois. Sa grande simplicité m’a impressionné ainsi que son bon sourire qui invite à la confiance. J’ai vu en elle beaucoup de simplicité et d’humilité. Elle m’a invité à me tourner vers l’abandon total entre les mains de Dieu qui seul peut changer le cœur de l’homme. »

Atelier d’iconographie de la Sainte Trinité : Saint Florent le Vieil. Père Antoine Gelineau, moine orthodoxe. Temps Pascal- Avril 2019.

La mission des Sœurs Franciscaines Servantes de Marie

Nous nous engageons dans une aventure extraordinaire qui passionne. Vêtues d’humilité et de compassion, nous nous laissons conduire par le Dieu d’amour qui nous consacre et nous appelle à Le connaître, à L’aimer et à Le servir auprès des plus petits et des exclus de la société. Nous marchons à la suite du Christ comme François d’Assise et Marie-Virginie.
Aujourd’hui, nous poursuivons les œuvres de miséricorde et d’éducation auprès des enfants, des jeunes et des femmes défavorisées en toute simplicité sous le regard de Dieu.

Et vous, êtes-vous inspirés, vous aussi, à offrir aux autres ce que vous avez reçu de Dieu (Mt 10,8) ?

Pour en savoir plus sur la vie religieuse dans notre diocèse, rendez-vous ici.

Icône de soeur Marie-Virginie Vaslin
© Père Antoine Gelineau

Son projet de vie :

« Rendre aux autres ce qui est fait pour elle ».

Son champ d’action  :

« Le petit monde de servantes, domestiques ou employées de maison dont personne ne s’occupait ; Les servir en se faisant elle-même la domestique et servante des servantes des pauvres, des infirmes et des orphelins. »

Sa devise  :

« Dieu peut tout et Il nous aime ayons donc confiance en Lui ».