Vendredis de l’Avent à 7 h 30

Tous les vendredis de l’Avent, la messe est célébrée à 7 h 30, à l’église Saint-Aldric, à la lueur des bougies. Ensuite pour les personnes qui le désirent, le petit-déjeuner est servi dans la salle paroissiale.

Eglise Saint-Aldric dans la pénombre éclairée par des lumignons posées au sol à la bordure des bancs

Témoignages de paroissiens qui viennent vivre la messe à la bougie

La lumière s'invite dans la nuit

La proposition d’une messe matinale à la lueur des bougies bouscule nos habitudes : un horaire inhabituel (7 h 30) qui est toutefois compatible avec une activité professionnelle, une ambiance qui favorise l’intériorité et nous fais découvrir notre église sous un nouveau regard, la rencontre enfin, puisqu’après la messe un café est proposé dans la salle paroissiale.
Avec cette initiative, la lumière – mème une fragile flamme de bougie – s’invite dans la nuit encore noire de nos matins d’hiver (mais aussi de nos soucis et de nos peurs)  et nous réchauffe de la joie de nous réunir autour de notre Seigneur qui vient !
Merci pour cette initiative !

Une incarnation de la Parole

Il est très difficile de dire ce que je ressens tellement c’est profond. J’ai hâte de venir à ce rendez-vous avec une grande joie. C’est pour moi un temps fort pour attendre la venue du Seigneur avec mes frères et sœurs.
Il fait encore nuit. Entrer dans l’Église ainsi éclairée me réjoui (La lumière perce les ténèbres). C’est un émerveillement devant l’avènement à venir. Comme les prémices de Noël. C’est une vue paradisiaque, si je puis m’exprimer ainsi.

Je suis la Lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres

Cela m’invite à la prière. Je viens pour Lui le Seigneur présent dans le Tabernacle mais aussi pour toutes les personnes endormies dans le monde. Je pense à ces Moines et Moniales qui se lèvent pour prier.
Au fil des minutes qui passent il se fait jour.
Je vis cela comme une incarnation de la Parole. Je repars avec le coeur en joie pour ce qui adviendra. Mon coeur s’ouvre à cette attente.
Le partage d’une collation qui suit ce temps est bienvenu pour s’accueillir mutuellement.

Une marche vers Noël

La lumière électrique, qui est une très belle invention, nous fait perdre la notion de « ténèbres » ; et de ce fait, perdre l’idée que Jésus est notre lumière, le samedi saint, par exemple, on allume un feu pour dire la Résurrection.
Par ailleurs, l’Avent est un « chemin » ;  et ces petites bougies au pied de chaque banc, rythment nos pas dans cette marche vers Noël. On est dans la symbolique et un peu dans l’écologie.

... nous sommes comme guidés...

« Dans une sorte de climat plus intime, la démarche marque plus intensément « la ténèbre » de nos vies, nos preuves, l’attente, chaque année renouvelée de la venue de Jésus, lumière pour le monde.
Comme attiré par la lumière au petit matin, à la bougie, lumière ancestrale, nous sommes comme guidés, pénétrés du Sauveur en qui nous mettons toute notre espérance. »