Semaine Missionnaire Mondiale

Retours sur ce qui a été vécu dans notre diocèse du 10 au 22 octobre 2025

10 octobre :
À la Flèche : soirée « Pétales de Roses » avec sainte Thérèse de Lisieux, patronne des Missions.

12 octobre :
À La Ferté-Bernard : une quarantaine de personnes s’est retrouvée pour un repas partagé après la messe pour la mission universelle, à 10h30, à l’église Notre-Dame des Marais. Elles ont partagé des danses et des témoignages d’un couple d’origine ivoirienne et d’une religieuse malgache.

À Allonnes : à peu près le même nombre de personnes s’est retrouvé pour le repas partagé après la messe interculturelle. Elles ont aussi dansé et écouté le témoignage de sœur Bénédicte qui vient d’arriver à Allonnes, avec 2 autres sœurs d’origine malgache et indienne.

19 octobre :
Notre évêque a présidé la messe de la journée mondiale des missions à l’église Saint-Paul de Bellevue. Il est ensuite resté avec la centaine de personnes qui a partagé des mets de nombreux pays et témoigné de l’espérance que leur donne leur vie missionnaire. Nous avons même pu communiquer via WhatsApp avec Myriam et Patrick, un couple envoyé par la DCC (Délégation Catholique pour la Coopération) à Kinshasa avec leurs enfants. Ils ont été très heureux de cet échange, envoyant le soir à leurs contacts le témoignage suivant :

« Chers tous. Aujourd’hui nous avons témoigné en visio sur notre mission de Volontaire de Solidarité Internationale dans une paroisse du Mans dont le curé est de Kinshasa. Nous avons échangé avec lui et avec Mgr Vuillemin. Tous nous ont assuré de leurs prières pour notre mission au sens large. C’est touchant. Ensuite nous avons été invité par Antoine un ancien volontaire DCC qui travaille désormais aux Apprentis d’Auteuil. Ils sont partenaires de l’OSEPER (L’Œuvre de Suivi, d’Education et de Protection des Enfants de la Rue). Antoine est chargé de mission pour la RDC (République Démocratique du Congo) à ce titre il vient 3 à 4 fois par an à Kinshasa rencontrer les 7 associations qu’Apprentis d’Auteuil aide ici. Nous sommes allés manger au vert avec une autre famille, Marie-Ange, Richard et leurs 3 filles. Cette famille franco-congolaise vit à Kinshasa depuis 13 ans et gère aussi une association d’accueil des enfants des rues : Jeunesse au Soleil laquelle est aussi aidée par Apprentis d’Auteuil. La journée fut très agréable et ressourçante ! Bonne semaine à tous ! »

22 octobre :
À Laigné en Belin : la tempête n’a pas fait peur aux 35 personnes qui sont venues écouter le père Jean-Louis Ngabonzima parler de l’histoire du Rwanda et de son Eglise.

La Semaine Missionnaire Mondiale 2025 est terminée mais la mission continue, ici et ailleurs. Soyons de plus en plus conscients que nous avons besoin le uns des autres pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ !

En vidéo : Le père Jean-Louis Ngabonzima nous partage son témoignage en tant que missionnaire. Michèle Damay, responsable du service de la Mission Universelle, nous présente le programme en Sarthe.

Michèle Damay et Christian Amewounou nous parlent de la Semaine Missionnaire Mondiale au micro de RCF Sarthe

Témoignages de missionnaires

Jean-Damascène Nshimyimana

Diacre permanent de l’ensemble paroissial Christ Sauveur – Saint-Bernard-des-Sablons – Sainte-Thérèse – Saint-Martin de Pontlieue
Quel est votre pays d’origine ?

Je viens du Rwanda. 

En quoi votre mission vous rend missionnaire d’espérance encore aujourd’hui ?

Ma première mission de diacre est ma famille. Cette petite église dans laquelle je fortifie chacun à être conscient de sa dignité et de sa capacité à participer à la construction d’une fraternité familiale en vérité et à grandir dans le don de soi pour les autres.  Notre espérance est que rien ne nous séparera de l’amour et de la solidarité que nous avons les uns pour les autres car c’est cela que veut le Christ.

Ma seconde mission est dans mon lieu de travail. Dans cette sphère où nous côtoyons en réalité la fragilité et la finitude de la vie humaine. Comme chrétien, l’espérance est mon combat. Il consiste à écouter ceux-là qui traversent des épreuves d’une grave maladie, à poser sur eux un regard d’humanité, à leur glisser quelques paroles pour soutenir leur volonté de se battre et d’espérer une possible guérison.

Ma troisième mission est comme serviteur, afin de  rappeler que tous les baptisés sont des serviteurs à la suite du Christ qui est venu pour servir et non pour être servi ( Mt 20:28), j’ai la joie d’animer un groupe de paroissiens qui prennent à cœur la nécessité de prendre soin de nos ainés qui, à cause de leurs fragilités sont dans la solitude. Nous sommes témoins de la joie et de l’espérance que nous pouvons donner aux personnes que nous visitons à leur domicile.

Pour terminer, je dirais que dans ces missions, que je présente régulièrement au Seigneur pour demander sa bénédiction, je remarque que l’espérance ne déçoit pas. Elle se cultive, elle se donne, elle se reçoit. Et quand elle se donne, elle ne s’épuise jamais car elle est constamment perfusée par celui qui est l’espérance de l’humanité : Jésus.

Thomas de Buyer-Mimeure

Né et baptisé dans le diocèse 
Où est votre mission ? 

Depuis septembre 2025, je suis en mission aux Philippines !

En quoi votre mission vous rend missionnaire d’espérance encore aujourd’hui ?

Dans ma mission, au quotidien, je suis amené à rencontrer des jeunes issus de milieux très défavorisés se battant tous les jours pour aller à l’école. Aucun ne voit sa situation comme une fatalité, chacun imagine un futur brillant et se bat pour y arriver. J’ai aussi pu rencontrer certains de ces anciens enfants devenus grands qui sont sortis de leur conditions matérielles précaires sans se rendre compte du chemin parcouru. Ma mission consiste, entre autres, à convaincre toujours plus ces enfants d’avoir espoir en l’avenir et de leur assurer un soutien et une confiance sans faille.

Serge et Evelyne Otro

Paroissiens à la
Ferté-Bernard
Quel est votre pays d’origine ?

Nous venons de Côte d’Ivoire, plus précisément de la paroisse Saint-Jaques de Barouhio

 
En quoi votre mission vous rend missionnaire d’espérance encore aujourd’hui ?

Nous continuons d’apporter un soutien matériel et spirituel dans notre paroisse d’origine qui est pauvre. Nous sommes un appui dans l’activité missionnaire de l’église de Barouhio. Lors de nos voyages, nous prenons le temps de partager un repas convivial avec tout le village, de rendre visite aux personnes âgées et d’éveiller l’esprit de charité aux fidèles de la paroisse. Là-bas aussi existent les 4 oeuvres pontificales missionnaires et nous sommes en lien avec elles, notamment pour susciter des vocations de prêtres pour demain.

Notre mission nous permet de toucher les valeurs du Christ : la Foi, l’Espérance et la Charité.

Sœur Marie Dorothée Nininahazwe

Sœur de l’Enfant-Jésus et agent d’accueil à la Maison Saint-Julien
Quel est votre pays d’origine ?

Je viens du Burundi.

En quoi votre mission vous rend missionnaire d’espérance encore aujourd’hui ?

En rencontrant de nombreuses personnes, en les accueillant, en les écoutant, en partageant leurs joies et leurs peines, en les orientant selon leurs demandes afin de les aider à réaliser leurs attentes.

Isabelle et Olivier Boutot

Paroissiens de Loué 
Où a été votre mission ?

Nous avons été coopérants à Madagascar de 2012 à 2016 avec nos enfants, Ludovic et Élodie.

En quoi votre mission vous rend missionnaire d’espérance encore aujourd’hui ?

Au cœur de la vie partagée avec nos frères et sœurs malgaches, nous avons compris que l’espérance naît dans la simplicité des rencontres. C’est dans l’ordinaire du quotidien que nous avons découvert que l’Évangile se vit d’abord dans la relation. Être missionnaires d’espérance, c’est croire que Dieu passe en toutes choses : dans les liens tissés, les inattendus de la vie, les difficultés comme les émerveillements du quotidien. C’est cette joie-là, enracinée dans la foi, que nous gardons vivante et que nous cherchons à semer autour de nous.

Jean Byeong-Hoon

Au service de l’ensemble paroissial RM’Ouest
Quel est votre pays d’origine ?

Je viens de la Corée du Sud.

En quoi votre mission vous rend missionnaire d’espérance encore aujourd’hui ?

Je crois que notre manière de vivre dans la joie devant Dieu devient un signe d’espérance pour les croyants d’aujourd’hui.

Lena Santouil

Paroissienne
de l’ensemble paroissial RM’Ouest
Où a été votre mission ?

Je suis partie en Thaïlande.

En quoi votre mission vous rend missionnaire d’espérance encore aujourd’hui ?

Mon expérience de volontariat a été un feu qui nourrissait continuellement ma foi.
Dans ce volontariat, nous formions une grande équipe de volontaires français et thaïlandais.
L’un des garçons de la maison, Tony, qui était comme un frère pour moi, est sans doute l’une des personnes qui m’a le plus bouleversée. Son témoignage de vie, sa foi et son humilité m’ont marquée à jamais. J’avais l’impression de voir Jésus en lui, dans sa manière d’être et d’agir. En le voyant ainsi, je désirais faire de même pour toutes les personnes que je rencontrais.
Les prêtres qui nous accompagnaient, qu’ils soient des MEP ou de la communauté des Xavériens, tous guidés par leur foi, m’ont profondément édifiée. Voir ces personnes se laisser transformer et guider par le Christ, c’est particulièrement beau et touchant. L’abandon et la dépendance envers le Créateur font jaillir chez eux une liberté qu’on a envie de toucher. Et cette liberté, c’est l’amour : l’amour envers Lui, l’amour envers soi-même et envers notre prochain.
Ce sont toutes ces personnes que j’ai rencontrées durant mon volontariat : les prêtres, les volontaires, les “grands-parents” des bidonvilles, les enfants, les élèves, les habitants locaux qui continuent de nourrir mon espérance. La mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure : Voilà notre espérance

Sœur Oberline Dokozafy

Sœur de la Providence à la Ferté-Bernard
Quel est votre pays d’origine ?

Je viens de Madagascar.

En quoi votre mission vous rend missionnaire d’espérance encore aujourd’hui ?

Depuis 2014, je suis en communauté des soeurs de la Providence à la Ferté Bernard et je suis engagée à la Paroisse. Je suis heureuse de vivre la mission auprès des enfants et des personnes âgées en tant que religieuse. Je remets entre les mains de Dieu Providence le service de mes frères et soeurs en particulier les plus pauvres, consacrant toutes mes forces à leur service, selon l’Esprit de l’Evangile. Même si tout semble figé, la grâce continue d’agir et cela est mon espérance. Je découvre que tout évènement est porteur de Dieu :  dans la proximité des personnes que je visite et rencontre et dans l’amitié partagée, elles trouvent soulagement, réconfort et consolation. Je sens que Dieu Providence est là au milieu de nous. C’est Lui qui nous conduit jour après jour.