Mère Marie de la Ferre : une nouvelle icône pour la maison diocésaine

Une femme « libre pour aimer et pour servir »,

Le 16 septembre 2025, l’icône de Mère Marie de la Ferre a été bénie à la maison diocésaine du Mans, et a rejoint le mur des saints de la chapelle.

La cérémonie était présidée par Mgr Vuillemin, en présence d’une sœur et de laïcs associés aux Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph et monsieur Christophe Maillet y a lu un texte pour présenter la vie de cette figure liée au diocèse du Mans.

Habitée par un grand désir de Dieu, Marie de la Ferre est née en 1589. Alors qu’elle a 19 ans, en 1608, elle prend la décision de se consacrer à Dieu. Désormais toute à son service elle entretient une vie de prière intense tandis que son temps actif est dédié aux pauvres et à l’Église.

Après 26 ans de dévouement, Marie de la Ferre reçoit un nouvel appel : celui de prendre soin des malades. Elle s’installe donc à La Flèche en 1636 avec quelques autres femmes et fonde, avec l’aide Jérôme Le Royer de La Dauversière les sœurs hospitalières de saint-Joseph. Devant la renommée grandissante de leur œuvre, plusieurs autres fondations suivront rapidement.

Après des années de dévouement, Mère Marie de la Ferre décède en 1652 à Moulins dans l’Allier, ou elle venait d’installer sa communauté. Ses derniers mots résonnent comme un testament pour ses sœurs : « Dieu est votre père, et il le sera toujours… Mettez-en lui toute votre confiance ».

Très liée au territoire de la Sarthe, Marie de la Ferre y a vécu près de 50 ans. Elle a été déclarée Vénérable par Benoit XVI le 3 avril 2009, 2 ans après Jérôme Le Royer de La Dauversière, donc l’icône est également présente dans la chapelle de la maison diocésaine.

La vie de la vénérable Marie de la Ferre

« Libre pour aimer et pour servir »

Texte de sœur Jeanine Blanche, vice-postulatrice, des causes de Marie de la Ferre et de Jérôme Le Royer de la Dauversière à l’occasion de la bénédiction de l’icône de la vénérable Marie de la Ferre en la chapelle Saint-Liboire de la Maison Saint-Julien, le mardi 16 septembre, en présence de Mgr Jean-Pierre Vuillemin.

Bien longtemps avant que notre Congrégation ne définisse ainsi l’esprit qui doit animer chaque Hospitalière de Saint Joseph, Marie de la Ferre a su l’incarner tout au long de sa vie.

Libre, elle l’a été pour répondre aux appels du Seigneur, pour s’engager dans le sillage de Jérôme Le Royer, pour quitter des lieux chers à son cœur et exercer la charité à Moulins.

Aimer est un élément essentiel de sa vie. Ne nous a -t-elle pas recommandé de vivre l’union des cœurs’ entre nous et d’être tendrement charitables envers les pauvres et les malades?’

Servir pourrait être le maître mot de sa vie. Avant même son entrée à l’Hôtel-Dieu, elle parcourait les quartiers pauvres de La Flèche pour y apporter nourriture et réconfort.

La dernière étape de sa vie fut au service des malades à Moulins où sévissait une épidémie. Epuisée, elle en sera elle-même victime en meurt en nous laissant ces paroles : « Souvenez- vous, souvent, que Dieu est notre Père et qu’Il le sera temps que vous lui serez fidèles ! »

Oui, Marie de la Ferre est un beau modèle de « Femme libre pour aimer et pour servir! »

La nouvelle icône de Mère Marie de la Ferre

Une délégation est venue spécialement pour l’occasion, composée de 4 laïcs associés et de la supérieure des sœurs de Beaupréau

Bénédiction de l’icône icône par Mgr Vuillemin

L’icône a été introduite à l’issue de la messe de rentrée des services diocésains

Extrait de l’homélie de Mgr Vuillemin

« Une femme qui a marqué l’histoire de notre diocèse, Marie de la Ferre, a elle-même été profondément associée à la mission de l’Église. En fondant la congrégation des Sœurs hospitalières de saint Joseph, elle a exprimé aussi la proximité du Christ avec les plus pauvres. Oui, cette congrégation hospitalière, depuis plusieurs siècles exerce un service de charité au nom du Christ. Et c’est vraiment le Christ qui, par nous, continue d’œuvrer. »