Projet de loi sur la fin de vie

Réaction du père Benoît Pierre, vicaire général, au micro de RCF Sarthe, après le vote des députés.

L’Assemblée nationale a examiné, du 12 au 27 mai 2025, une nouvelle proposition de loi sur l’aide à mourir.

Le Docteur Nastasia Tournant, cheffe de service des soins palliatifs du Centre Hospitalier Alençon-Mamers, nous livre son témoignage :

« Il est dangereux de proposer à l’heure actuelle, où une faible partie de la population a accès à des soins palliatifs de qualité, un droit à mourir. L’Etat propose ainsi à la population de choisir entre souffrir et mourir, alors qu’il existe une alternative : l’expérience montre que quand les gens sont bien pris en charge, bien accompagnés, soulagés de leurs souffrances, ils ne veulent plus mourir.
C’est un droit à bien vivre qu’il faut promouvoir, par le développement massif des soins palliatifs et des accompagnements, et non un droit à mourir qui n’est en réalité pas un droit mais un échec de la société à accompagner les plus malades et la fin de vie.
Notre travail en soins palliatifs est d’accompagner et de soulager, d’apporter de la vie à la fin de vie, non de faire mourir ».

L’Eglise catholique en France, par la voix de ses évêques, ses associations de solidarité, et ses aumôniers agissant auprès des personnes malades, n’a eu de cesse d’alerter sur la menace qui pèse sur les plus fragiles et sur la mise en question du respect dû à toute vie humaine.

Le père Benoit Pierre, vicaire général, réagit à la loi sur la fin de vie

by RCF Sarthe

Quelques ressources au sujet du projet de loi sur la fin de vie :